Les Abénaquis (Abenaki : Wαpánahki) sont un peuple autochtone du Canada et des États-Unis. Le nom original « Waban-Aki » ou « Wobanakis » (Abénaquis en français) est issu des mots « wabun » (la lumière) et « a’Ki » (la terre), qui signifient « Terre du matin », « Peuple de l’Est », « Terre du soleil levant ». Leur L’histoire remonte à des millénaires.

Également connu sous le nom de «W8banakiak» de la Nation «W8banaki», ce peuple originaire du nord-est de l’Amérique du Nord, appartient à la famille linguistique et culturelle algonquienne de la côte Nord-Est. Sa langue originelle était parlée au Vermont, New Hampshire, Massachussets et nord du Maine.

À l’arrivée des européens au XVIIe siècle, plusieurs groupes résidaient le long de la vallée du Saint-Laurent, dans les Grands Lacs et la Nouvelle-Angleterre.

passant d’un mode de vie de chasseurs-cueilleurs nomades à celui de sédentaires sous le coup de la colonisation; instrumentalisés par les puissances coloniales françaises et anglaises.

Avant de pratiquer l’agriculture, ils vivaient en bordure de rivière, ce qui leur permettait d’accéder à leur territoire de chasse hivernale en forêt et de regagner le campement d’été; tradition propre à une culture nomade avant qu’elle ne soit fragmentée par la colonisation.

Ils produisaient des paniers, des objets en écorce de bouleau et fabriquaient des canoës.

Ils étaient patrilinéaires, ce qui implique une transmission du territoire de chasse de père en fils, et étaient gouvernés par des sages, chefs nommés Sagamores (ou sakimau ; en langue penobscot : chef civil).

Animistes, ils vénéraient les esprits de la nature et Kchini waskw, le Grand Créateur. C’est d’ailleurs cette référence qui a facilité l’évangélisation, en étant assimilé au dieu monothéiste. Leurs chamans, les Medéoulin (Mdawinno) présidaient les cérémonies. Il faut cependant préciser que le terme « chaman » n’est plus approprié. Aujourd’hui, les peuples autochtones parlent d’ « healing-man », hommes-médecine dédiés à l’harmonisation et la guérison pour éviter les connotations négatives attribuées au chamanisme.

Comme la majorité des peuples autochtones, ils ont vécu une perte identitaire, culturelle et territoriale, 

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